Interview de Claude Dejoux
Entomologiste spécialiste des hydro-systèmes continentaux
Retraité de l’IRD – Tchad – Côte d’Ivoire – Bolivie – Mexique
Parcours professionnel
Passionné depuis l’enfance par les « choses de la nature », j’opte pour un bac scientifique appelé à l’époque « Moderne prime ». Ce premier diplôme en poche, je pars à la recherche d’une formation où l’eau aurait un rôle principal, avec en tête l’idée de faire de la pisciculture à caractère plus scientifique qu’un simple élevage intensif de poissons. Mes regards se dirigent vers une formation « Eaux-et-Forêts », quand je découvre par hasard que l’ENSAT (Ecole Nationale d’Agronomie de Toulouse) propose une formation spécialisée en pisciculture et biologie des eaux…
Parti pour la « Ville Rose » pour une année de préparation, j’intègre cette école mais me rends vite compte que cette spécialité annoncée y est très mal enseignée, voire sans intérêt. J’y suis… j’y reste, mais un peu désabusé et, ayant la possibilité de suivre en même temps un enseignement en faculté, je vise en parallèle l’obtention d’une licence en Biologie à la Faculté des Sciences de Toulouse.
Beaucoup de travail à la clef, mais aussi le bénéfice de me frotter à deux enseignement différents, l’un très pratique en Ecole d’ingénieur et l’autre très théorique et cumulatif en Université. Ces deux manières d’acquérir des connaissances me seront longtemps bénéfiques par la suite.
Obtenant une licence de Biologie et un diplôme d’Agronomie, j’ai mon passeport pour une carrière de recherche en écologie, avec comme outils de départ mathématiques, physique, chimie et biologie générale, dont un certificat de licence spécialisée en entomologie ! Apprenant par hasard que l’Office de la Recherche Scientifique et Technique d’Outre-mer (ORSTOM) (devenu l’IRD) recrute des hydrobiologistes, je postule par une simple lettre et suis immédiatement accepté comme élève chercheur, une douce époque malheureusement révolue !
Après un an et demi de complément de formation dans différents laboratoires (Paris, Banyuls en Océanographie, Biarritz et le CNRS de Gif-sur-Yvette en Hydrobiologie, Institut Max Plank de Plön en Allemagne pour une spécialisation sur l’étude des Diptères Chironomidae et à Hambourg sur les problèmes de pollution des eaux), je fais trois mois de « classes » en France, avant de partir terminer mon service militaire, en 1964, comme VSN (Volontaires du Service National) au Tchad, où je resterai travailler une dizaine d’années dans le cadre de l’ORSTOM.
Ayant au départ choisi la composante insectes aquatiques au moment de la constitution par l’ORSTOM de son équipe d’hydrobiologistes au Tchad, je travaille tout d’abord sur le Lac Tchad, puis sur d’autres milieux aquatiques du pays. Taxonomie et écologie des Chironomidae occupent la majorité de mon temps dans les premières années, vu leur importance dans la chaine alimentaire des poissons et des oiseaux de cet écosystème, travaux qui déboucheront sur une thèse d’Etat soutenue à l’Université d’Orsay.
Le projet de mise en place par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) d’un long et vaste programme de lutte contre l’onchocercose, filariose transmise par une simulie (petit Diptère dont les larves vivent dans les eaux courantes des rivières et fleuves d’Afrique de l’Ouest) est pour moi une opportunité d’appliquer mes connaissances sur les insectes aquatiques. En effet, le programme vise à une éradication de ce Diptère dans les principaux cours d’eau par application hebdomadaire d’insecticides sur les gîtes larvaires, durant une vingtaine d’années, tout en préservant les autres espèces aquatiques non cibles.
Quittant le Tchad pour la Côte-d’Ivoire, base opérationnelle plus centrale pour ce programme, je mets au point plusieurs systèmes de tests de toxicité des insecticides « candidats », tant en laboratoire qu’in situ dans les cours d’eau. Ces méthodes de recherche d’impact seront utilisées et affinées durant les 7 années que durera ma collaboration à ce programme qui s’avérera finalement un succès. Sensibiliser depuis plusieurs années sur les problèmes d’atteinte des milieux aquatiques par les pesticides et toutes autres causes de pollution, je suis mandaté en 1984 par le programme international « GEMS Water » (Programme de Surveillance Mondiale de la Qualité de l’Eau, PNUE-MOS-UNESCO-OMM) afin de rechercher dans toute l’Afrique de l’Ouest des laboratoires de référence pouvant réaliser des prélèvements réguliers et des analyses alimentant la base de données de cette surveillance mondiale. Cela m’amènera à la rédaction d’un travail de synthèse relatif à la pollution des eaux continentales africaines publié en 1988 (Editions ORSTOM).
Ayant formé suffisamment de techniciens locaux pour continuer un travail devenu routine, j’accepte la proposition de l’ORSTOM pour prendre en charge la représentation de cet institut à La Paz, en Bolivie. La tâche administrative est lourde mais je trouve l’occasion d’étudier l’entomofaune de la partie bolivienne du Lac Titicaca et, avec un collègue algologue, de réaliser une synthèse des connaissances limnologiques de ce magnifique milieu d’altitude. Cette synthèse sera publiée en 1992 (Editions Kluwer) dans la série des monographies biologiques des grands lacs du monde.
Après 4 années (1985-1989) passées à travailler entre 3 500 et 5 000 mètres d’altitude, je redescends un peu en acceptant le poste de Représentant de l’IRD à Mexico en 1992, où, à une altitude idéale de 2 400m, il me faut quand même partager l’oxygène avec quelques 20 millions de concitoyens ! J’y finirai une carrière devenue administrative, mais faite de coordination de programmes multidisciplinaires qui me donneront une vision écologique (au sens étymologique du terme…) des problèmes liés à la préservation de différents types d’environnement de notre planète. Cette vision d’interdépendance des facteurs écologiques va, une fois à la retraite en 1996, me permettre des interventions variées sur des problèmes environnementaux dans plusieurs pays du monde par le biais de l’ECTI, une association de séniors bénévoles.
Importance des insectes dans les milieux aquatiques
Alors que pratiquement absent des océans (une seule famille d’Hémiptères semi-aquatiques s’y rencontre : Halobatidae), les insectes peuplent tous les milieux d’eau douce avec dans certains une très grande diversité.
Dans la majorité des cas, ils y passent leur phase larvaire et nymphale (Odonates, Ephémères, Diptères, etc.), la phase adulte étant aérienne, permettant dissémination et reproduction. Véritable microcosme (bien que certaines espèces atteignent plusieurs centimètres), ils ont un rôle important dans les équilibres des biotopes aquatiques en participant à la dégradation de la matière organique comme décomposeurs primaires (par fragmentation, ingestion et défécation), avant l’action des décomposeurs secondaires, vers et bactéries par exemple.
Leur rôle est tout aussi important dans la chaine alimentaire, servant de nourriture à de nombreux poissons, batraciens et oiseaux après avoir eux même consommés des micro algues ou des macrophytes. Le bol alimentaire de certains poissons africains comme les Mormyridae peut être exclusivement composé de larves de Diptères Chironomidae (« vers de vase rouge » des pêcheurs), comme celui de quelques Anatidae (canards) se nourrissant sur les vasières de faible profondeur. Ne parlons pas de toutes les espèces opportunistes : poissons, batraciens, oiseaux qui se gavent par exemple lors d’émergences en masse d’Ephémères.
Pénétrer l’environnement des insectes aquatiques, c’est aussi s’étonner des adaptations qu’ils ont su développer pour coloniser toutes sortes de micro-milieux et, pour chaque espèce, rechercher son preferendum environnemental. Comprendre pourquoi une espèce est ou n’est pas présente dans un milieu est la clef des études d’écologie dynamique et aide mieux à analyser les impacts des aggressions des hydrosystèmes.
Les insectes, bio-indicateurs de pollution
Si l’on prend le terme pollution dans son sens le plus large, i.e. une agression du milieu aquatique avec impact négatif sur son intégrité, les insectes constituent un très bon outil d’analyse. Ils ont chacun, comme chaque être vivant, leurs faiblesses, tant physiques que physiologiques et, selon la nature d’une pollution et la connaissance de l’écologie que l’on peut appeler « intime » des espèces présentes, il est possible de déterminer celles qui seront le plus affectées.
De nombreux indices ont été proposés par différents auteurs afin de quantifier un niveau de pollution ou de salubrité d’un biotope aquatique : beaucoup utilisent les insectes dans leur calcul. Pour l’études des cours d’eau par exemple, l’indice le plus fréquemment utilisé en France est l‘IBGN (Indice Biologique Global Normalisé) qui, en fonction des densités relatives de certaines familles d’insectes (Trichoptères, Ephéméroptères, etc. ), aboutit à une note finale qui se veut caractériser le niveau d’agression du milieu. Ces méthodes sont rapides mais traduisent mal l’action des polluants et ne peuvent prendre en compte certaines perturbations naturelles survenues quelque temps auparavant et dont l’effet peut affecter à moyen terme l’hydro-système. Une bonne connaissance générale et sur une longue durée de la dynamique des milieux étudiés permet de pondérer le résultat des analyses ponctuelles.
C’est certainement en combinant ces deux types de connaissances que nous sommes parvenus, dans les rivières africaines traitées aux insecticides anti-simulidiens, à évaluer l’impact à long terme sur les entomocénoses (communautés d’êtres vivants interdépendants, ici des insectes, occupant un même biotope). Cet impact s’est avéré plutôt faible avec le Téméphos (insecticide organe-phosphoré) longtemps utilisé, plus important avec le Chlorphoxim (organe-chloré) introduit par la suite pour éviter de développer une résistance croisée chez les insectes cibles et pratiquement nul avec l’utilisation de Bacillus thuringiensis (BTI, souche H14-De Barjac). Parmi les familles les plus sensibles aux deux premiers composés, il faut citer les Ephémères de la famille des Baetidae ainsi que les Plécoptères Perlidae.
Pollution des milieux aquatiques dans différents pays et pollution environnementale générale
Les données initiales (temps, température, etc. à une certaine date) manquent encore souvent pour statuer avec précision sur l’évolution de la pollution des écosystèmes aquatiques mondiaux (même si c’était le but du programme GEMS Water).
Ma propre expérience me fait dire que la qualité des eaux continentales est globalement meilleure dans de nombreux pays, et de plus en plus préoccupante dans d’autres ! Elle est meilleure quand des législations adaptées régissent les rejets polluants dans les milieux aquatiques, voire même la plus simple utilisation de l’eau douce naturelle. Elle est pire quand rien ne protège ces milieux ou quand la législation n’est pas appliquée.
Dans de très nombreux pays, l’homme considère les cours d’eau comme de simples égouts, capables à la fois de tout digérer sans conséquences et surtout de transporter les déchets… ailleurs ! L’augmentation permanent de la population mondiale, liée à l’avidité de profits sont deux facteurs extrêmement préoccupants. Cours d’eau canalisés, urbanisme galopant, déforestation, usage démesuré de pesticides, agriculture et industries avides d’eau sont autant de facteurs qui affectent les milieux aquatiques, même si la présence de stations d’épuration (quand elles existent) soit un facteur positif et donnent en plus bonne conscience.
Sans plagier Arthus Bertrand ou Nicolas Hulot, j’ai eu par exemple l’occasion de voir en Chine les cours d’eau pollués par les ruissellements de pesticides d’une agriculture intensive, les résidus miniers divers ou les accidents « écologiques graves » qui détruisent toute vie aquatique durant de longs mois, des fleuves transportent des millions de mètres cubes de sédiments, suite à l’érosion des bassins versants due à l’appauvrissement du couvert végétal. Au Maroc, l’eau de boisson de Rabat est difficile à traiter en raison de l’eutrophisation des lacs d’approvisionnement, phénomène lié au lessivage des terres recevant trop de fertilisants. En Bolivie, une usine de textiles déversant directement ses « effluents colorés » dans le Rio la Paz… devenu azoïque sur des kilomètres ou bien les effluents d’une mine de fer directement déversés dans un lac dont le pH était descendu à 1,5. Au Mexique, des rejets des eaux usées de la ville de Mexico provoquant dans les cours d’eau les recevant des montagnes de mousse issues de l’utilisation abusive de détergents domestiques…
Tout ceci ne concerne que l’eau, mais il est possible de faire des constats semblables concernant la terre ou l’air et il n’y a qu’à se pencher sur les taux de pollution dans les grandes villes ou de constater la dégradation des sols naturels en raison d’une agriculture intensive non raisonnée, la perte d’une couverture végétales stables entraînant érosion, ruissellement et pertes de matière organique…
Je pense que la prise de conscience existe, mais reste insuffisante. Un effort d’information plus important s’impose auprès des jeunes et l’écologie, au sens noble du terme, devrait avoir une place de choix dans les programmes scolaires.
Evolution des atteintes à l’environnement dans le monde
Bien qu’il soit nécessaire de distinguer les situations en fonction du degré de développement des pays concernés, je pense qu’un peu partout il est possible de distinguer deux phénomènes dont les résultantes s’opposent. D’une part l’augmentation presque exponentielle de la population dans le monde crée de plus en plus de besoins pour nourrir et assurer la vie au sens large de toutes ces personnes. Cela implique une exploitation de plus en plus grande et parfois (souvent ?) anarchique de toutes les resources naturelles, avec les conséquences que l’on sait sur l’environnement : déforestation, épuisement des énergies fossiles, agriculture intensive épuisant les sols (ou extensive réduisant la biodiversité…), destruction des habitats naturels pour le simple profit, la liste des impacts de cette humanité grandissante est longue et nous ne listons là que quelques macro phénomènes .
En opposition, de nombreux scientifiques ou simples citoyens ont pris conscience de cette situation et s’efforcent de la freiner ou de trouver des solutions de remplacement. Les connaissance en écologie ont énormément progressé et il n’est plus nécessaire de voir des poissons le ventre en l’air dans un cours d’eau pour se rendre compte si le milieu est pollué. De même, on réalise maintenant que l’utilisation trop intense de l’irrigation épuise les nappes plus vite qu’elles se rechargent et surtout diminue par lessivage la fertilité naturelle des sols.
Un peu partout des mouvements se créent pour le respect de la nature, la préservation d’une biodiversité dont le degré, élevé ou faible, reflète en partie la bonne ou la mauvaise santé de notre planète. L’agro-écologie prouve que l’on peut nourrir beaucoup de gens sans pour cela cultiver des salades sans sol dans des hangars gigantesques ! Le recyclage, au sens large du terme, devient lentement une philosophie économique aux effets bénéfiques (voir l’article sur l’entomoculture).
Région par région, la situation rencontrée à l’heure actuelle sera une résultante de ces deux grandes tendances, mais je pense qu’il faudra encore du temps pour que nous prenions tous conscience de la nécessité de respecter le plus possible cet énorme potentiel qui nous entoure : l’eau, l’air et la terre !
Trop souvent encore, le verbe avoir est préféré au verbe être et le mot « profit » gouverne nos comportements. J’ai par exemple réalisé deux missions en Mongolie intérieure chinoise, au même endroit, à 7 années d’intervalle. La première avait pour but la préservation et la restauration des zones humides au nord du massif tibétain. La seconde, d’écologie plus générale, était liée à la réussite du programme national de reforestation du nord de la Chine pour ralentir la désertification.
Mon rapport de première mission préconisait des mesures de conservation des zones humides existantes et surtout sonnait le signal d’alarme devant une utilisation anarchique des ressources en eau locales. Sept années plus tard, la ville qui m’accueillait était passée d’une population de 300 000 habitants à plus d’un million. Des buildings gigantesques poussaient de tout coté, de beaux parcs abondamment arrosés ornaient les quartiers résidentiels et, cerise le gâteau, un grand lac artificiel « récréatif » avait été créé, alimenté par des pompes prenant l’eau dans le fleuve proche qui n’était plus qu’un « squelette » de cours d’eau. A coté de cela, toute la vallée fluviale en aval de la ville, où existait 7 ans plus tôt une agriculture florissante, était devenue quasiment désertique et pour nourrir des milliers d’habitants supplémentaires, toutes les denrées vitales étaient importées du sud de la Chine. Ne parlons pas en plus des milliers d’arbres morts au niveau de l’implantation de la fameuse « ceinture verte », par défaut d’apports minimums en eau !
Je pourrais ainsi multiplier ces exemples d’abrasion environnementale comme l’assèchement presque total d’une partie du cours de la Volta pour arroser le périmètre sucrier de Banfora au Burkina Faso, ou les cultures du coton en zone sahélienne qui ont dévasté la brousse au détriment des cultures vivrières pour finalement aboutir à une production pratiquement sans valeur sur le marché mondial. En Bolivie, le lac Titicaca qui était plein de vie dans sa région sud est dans les années 1980 est devenu dans cette région une soupe d’algues sans poissons par hyper eutrophisation, en raison de l’accumulation des nutriments provenant du lessivage des terres agricoles de bordure.
Bien entendu il ne faut pas voir que ce mauvais coté de notre agression des milieux naturels car de belles actions existent par ailleurs, mais les signaler aide à une prise de de conscience de nos responsabilités vis à vis de notre milieu de vie.
Une anecdote particulière…
Ayant rédigé un rapport défavorable à l’utilisation d’un insecticide proposé par les traitements de longue durée par la firme Bayer, ce travail a été contesté et pour prouver l’innocuité du produit un « expert » fut envoyé en Côte d’ivoire pour vérification. Avec lui nous avons refait des tests in situ avec des traitements grandeur nature, avec nos appareils mis au point pour ce faire et en comparant sur deux biefs différents les impacts de l’insecticide habituellement utilisé avec celui du nouveau proposé. Le résultat ayant été sensiblement le même : défavorable au nouveau produit, l’argumentaire de l’expert a été que nous aurions du faire le test en même temps et dans une zone de rapides, avec sur une moitié du cours d’eau un traitement avec un produit et sur la moitié symétrique avec le produit Bayer ! Quand on connait les turbulences liées aux zones de rapides, on imagine mal couper le bief dans le sens de la longueur pour que chaque produit reste de son coté ! Nous n’avons d’ailleurs jamais eu de nouvelles de l’expert et de son éventuel rapport.
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Dans la même rubrique, vous pouvez découvrir les interviews de :
- David GIRON (entomologiste-chercheur CNRS – IRBI-Université de Tours)
- Henri-Pierre ABERLENC (entomologiste – CIRAD)
- Nicolas MOULIN (entomologiste indépendant)
- Patrice BOUCHARD (chercheur entomologiste – Université d’ottawa)
- Marius BREDON (entomologiste – diplômé du Master 2 de Tours)
- Bruno MERIGUET (Entomologiste – Office Pour les Insectes et leur Environnement – OPIE)
- Adrian Hoskins (Entomologiste de renommée internationale – Spécialiste des papillons rhopalocères)
- Christophe Avon (Entomologiste au LEFHE, Directeur du MAHN-86 et Fondateur de World Archives of Science – WAS)
- Pierre-Olivier Maquart (Entomologiste spécialiste de Cerambycidae africains et des Amblypyges – Doctorant à l’Université de Sterling)
- Yves Carton (Directeur de Recherche émérite au CNRS – Auteur de « Histoire de l’entomologie – Relations entre biologistes français et américains – 1830-1940« )
- Gérard Duvallet (Professeur émérite à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, chercheur au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE)
- Pierre Kerner (Maître de Conférence en Génétique Evolutive du Développement à l’Université de Paris Diderot)